Carnet de route

Randonné bivouac

Sortie :  Randonnée bivouac Pic du Mas de La Grave Plateau d'Emparis du 12/07/2025

Le 19/07/2025 par Leclerc Antoine

Nous sommes 6 au départ de la randonnée du chazelet. Après avoir cassé la croûte au parking, nous commençons à marcher en directions de notre premier camp de base au pied du pic du Mas de la Grave.

Par crainte de manque d’eau nous faisons une recharge pour le soir. Terrain herbeux parsemé de petites fleurs colorées des montagnes.

Une fois arrivés sur les lieux du bivouac, nous choisissons un endroit relativement plat pour monter les tentes. Nous sommes tout à côté d’une zone humide parsemé de fleurs blanches à l’allure de duvet tout doux. Il y a une rivière qui coule et un jeune pêcheur qui essaye d’attraper un saumon de fontaine. Notre encadrant prévoyant nous serre un délicieux pastis avec de l’eau bien fraîche pour l’apéro. Ce moment de convivialité nous fait patienter jusqu’au repas. Repas composés de succulents mets que sont les sachets lyophilisés plus ou moins épicés et raviolis. A peine fini de manger qu’une averse nous tombe dessus, nous nous réfugions dans nos tentes respectives, pour y commencer une première nuit.

Le lendemain matin après une nuit chaotique, nous décidons de laisser les tentes pour qu’elles puissent sécher et nous partons tous gravir le pic du Mas de la Grave. A l’arrivée au sommet, nous sommes salués par une hola d’écailles rocheuses. Nous voici à 3020 m d’altitude, nous observons la Meije, les aiguilles d’Arves à travers les nuages mouvants. Nous distinguons le refuge de l’Aigle et le téléphérique de la Grave. Nous redescendons sous le soleil, pour récupérer les tentes et déjeunons.

Nous repartons en direction des lacs noir et Lérié. Faute de bière dans un refuge imaginaire (refuge en ruine), nous poursuivons notre chemin sur le plateau d’Emparis (dans Paris). Terrain plutôt plat sur lequel nous apercevons le pic du Mas de la Grave (la Tour Eiffel), un troupeau de moutons (des pierres qui roulent) gardés par un gardien zélé à quatre pattes. Nous croisons quelques petits lacs asséchés et après une petite côte nous arrivons au lac Noir mais poursuivons vers le paisible lac Lérié. Il nous semble être tout proche de la Meije, nous observons le beau glacier, la neige immaculée et les torrents d’eau glacée qui dévale les pentes de la Meije … Eau fraîche que nous avons eu quelques difficultés à trouver pour le pastis ! Mais après quelques observations l’eau vivifiante est à deux pas du bivouac … nous pouvons commencer l’apéro. Avant cela, les tentes ont été montées en express par craintes de pluie. Nous profitons de nos repas paisiblement en regardant le soleil décliner derrière les montagnes. La nuit est bonne avec deux petites averses. 

Au troisième jour, après un réveil nuageux, nous repartons sur des sentiers ensoleillés et contournons des jolis vaches blanches et marrons broutant. La Meije est magnifique derrière un léger voile nuageux translucide. Les lacets du sentier en descente nous mène au Chazelet. La boucle est bouclé par une bière de récupération.